Précautions à prendre avant de consommer :
- Règle numéro un : Lors d’une cueillette de champignons sauvages destinés à la consommation, il est prudent, en premier lieu, de séparer physiquement les différentes espèces fongiques cueillies afin d’éviter le contact étroit entre une espèce vénéneuse et une autre comestible.
- Règle numéro deux : Ne jamais consommer une espèce inconnue sans l’avoir au préalable fait identifier par une personne aguerrie à la mycologie. De là vient l’avantage d’adhérer à une association mycologique qui permet d’apprendre à reconnaître les champignons comestibles et graduellement à distinguer les vénéneux.
- Règle numéro trois : Toujours consommer des champignons sauvages ayant subi une cuisson. Bien que comestibles certaines espèces causent des problèmes gastro-intestinaux lorsque consommées crues.
- Règle numéro quatre : Avoir toujours à la portée de la main les numéros de téléphone des centres anti-poisons des hopitaux des environs. En cas d’éloignement de ces centres, il est toujours bon de faire vomir la personne qui présente des signes d’intoxication afin d’éliminer le plus possible la masse des aliments ingérés durant les heures précédentes.
En accompagnement des espèces délicieuses se retrouvent également quelques champignons particulièrement vénéneux. On compte bien sûr la fameuse amanite vireuse (Amanita virosa) et l’amanite citrine (Amanita citrina), l’amanite porphyre (Amanita porphyria), la galérine automnale (Galerina autumnalis), le pleurote de l’olivier (Omphalotus illudens/Clitocyte lumineux) pour n’en citer que quelques-uns. Toutefois la population de la région connaît la prudence et bien peu d’incidents figurent au palmarès des intoxications par les champignons sauvages.